Les derniers croisés qui reviennent vers la Terre Sainte et l’arrivée de l’Ordre de Saint-Jean à La Manche du Xlle siècle ont stimulé la technologie du moulin, dont le point d’origine était à Jérusalem. Certains auteurs suggèrent que le moulin pourrait être amené à la péninsule par les Arabes.
Le moulin à vent est une version de l’ancien moulin à eau mais il est utilisé où il y a un climat sec. La Manche est riche en eaux souterraines pendant la saison des pluies. Mais les courants qui traversent la surface diminuent dans les mois secs de l’année, juste au moment de la collecte des céréales et la mouture. Pour cette raison, le moulin est mis en œuvre sur ces terres.
En 1575, les Relations Topographiques de Philippe II mentionnent "plusieurs moulins" à Campo de Criptana. Le cadastre du marquis de la Ensenada de 1752 rassemble 34 moulins dans cette ville.
Le déclin des moulins à vent dans cette zone s’est aggravé au tour de 1870 avec l’apparition sur le marché européen des céréales américaines, australiennes, et russe, qui ont provoqué une crise qui a permis un processus de substitution des céréales favorable à la vigne.
De toute façon, le recul a été lent. La première chose que la population a dû arrêter de faire a été la farine pour le pain. Toutefois, la farine de gesse pour les célèbres " gâchas " et les aliments pour le bétail ont été des tâches que les gens ont continué à faire jusqu’au XXe siècle.
Les moulins à Campo de Criptana ont fonctionné jusqu’aux années 50.

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