La première mention de Carennac se trouve dans un cartulaire de l’abbaye de Beaulieu-sur-Dordogne, en 932. Frotard, vicomte de Cahors, sa femme, Adalberg, donnent à l’abbaye de Beaulieu une église fondée en l’honneur de saint Saturnin dans le bourg de Carennac. Il ne reste rien de cette église, hormis, probablement une dalle de chancel et une plaque de fenestella conservées au château de Castelnau-Bretenoux.
Au siècle suivant, l’église Saint-Saturnin a quitté l’abbaye de Beaulieu pour devenir la propriété de l’évêque de Cahors, Bernard III de Castelnau de Gramat, et son frère, Robert. Ils en font don à l’abbaye de Cluny en 1047 et 1048. Le texte de la donation ne mentionne pas la fondation d’un monastère.
Dans une série de chartes concernant la donation de l’église Sainte-Spérie de Saint-Céré, dans la seconde moitié du xie siècle, l’église de Carennac est mentionnée comme étant un prieuré placé sous le vocable de saint Pierre. Deux prieurs y sont nommés, Maingaud et Élie. D’autres donations sont faites au prieuré qui sont confirmées par l’évêque de Cahors, Géraud, d’après le cartulaire de Cluny.
Le prieuré connaît un accroissement considérable grâce aux donations comme l’atteste une bulle du pape Alexandre III adressée le 15 mai 1175 à Rigaud, prieur de Carennac. Les possessions de Carennac vont jusqu’en Auvergne, dans le Limousin, le Gers. En 1295, le pape Boniface VIII autorise l’abbé de Cluny à ériger en doyenné treize de ses prieurés les plus importants, dont celui de Carennac.
Il n’existe pas de document concernant le
Coordonnées: Lat: 44.918850, Lon: 1.732230