Lège-Cap-Ferret
Superficie: 10330 ha
Population 1999: 6307 hab.
Habitants: les Lègeois et les Ferret-Capiens
Cours d’eau: le canal des étangs
Origine du nom: Lège vient peut-être du néerlandais legeg, « vide », « lieu désert ». En Gascogne, lègue signifie « lieue » et qu’ey ue lègue, « un chemin qui n’en finit pas ». Cap-Ferret peut provenir de lou cap terre, « la tête ferrugineuse ». Her, qui signifie « fer » en gascon, est peut-être une allusion à la ligne sombre, due à l’alios, un grès ferrugineux, vue par les navigateurs à la base des dunes.
HISTORIQUE
La presqu’île de Lège-Cap-Ferret s’est constituée depuis l’époque romaine, à la suite de l’action des vents et du courant véhiculant le sable. Sous l’Ancien Régime, elle n’est qu’un cordon de dunes revendiquées par le baron de Lège, prétendant qu’elles sont la continuation de sa terre, et le captai de Buch. seigneur de La Teste Gujan et Gazeaux, qui réclame les dunes en vertu d’une donation du roi d’Angleterre. La question est tranchée par Louis XVI qui coupe la presqu’île en deux. Le nord revient au baron de Lège, le sud au captai, la limite est le Grand Piquey d’aujourd’hui. Pendant la Révolution, le nord est attribué à la nouvelle commune de Lège, le sud à celle de La Teste. Le 21 juin 1976. le maire Robert Cazalet. par un décret du ministre de l’Intérieur, unifie la presqu’île qui devient commune de Lège-Cap-Ferret. Le peuplement de ces dunes désertiques commence par une occupation temporaire de la cote « Noroît » du bassin, placée sous le vent de noroît, par des pécheurs et des ostréiculteurs testérins, gujanais et arésiens. Ils y résident à l’origine pendant la saison de pèche, s’abritant dans des huttes, puis dans des bateaux réformés, enfin dans des cabanes normalisées par l’administration. Ils finissent par s’y établir et ils créent ainsi les « villages de
Coordonnées: Lat: 44.629101, Lon: -1.244009
Altitude: 11 m