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Musée d´Aquitaine de Bordeaux

Waypoint de Resus Posté le 30-12-2021 Catégorie: "Musée" Visite: "Immanquable"   33-Bordeaux
Musée d´Aquitaine de Bordeaux
Bordeaux cours pasteur facade musee aquitaine

MUSEE D´AQUITAINE
1886
Architecte: Charles Durand
En pierre
20. cours Pasteur
Le musée d´Aquitaine est l´héritier du musée lapidaire, créé par l´Académie de Bordeaux en 1783 sous l´impulsion de l´intendant Dupré de Saint-Maur. Destiné à recueillir les vestiges romains mis à jour lors de travaux d´urbanisme depuis le XVIe siècle, il prend d´abord sa place dans la cour de l´ancien couvent des dominicains, rue Mably, occupée aujourd´hui par la cour des comptes. En 1960, l´ensemble est logé dans l´aile sud des bâtiments édifiés pour le musée des Beaux-Arts dans le jardin du palais Rohan. En 1962, Georges-Henri Rivière, fondateur et conservateur en chef du musée des Arts et Traditions populaires, persuade le député-maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas, d´étendre la vocation archéologique du musée à l´histoire et l´ethnographie régionales. En 1985, le musée prend son emplacement définitif dans les bâtiments de l´ancienne faculté des Sciences et Lettres, élevés par Charles Durand en 1886 sur le lieu même du couvent des Feuillants, qui renfermait le cénotaphe de Michel de Montaigne. Le musée présente une collection préhistorique de première importance, dont la très célèbre Vénus de Laussel, dite " Vénus à la Corne ", et un ensemble exceptionnel d´outillage lithique et métallique. L´époque gallo-romaine est notamment représentée par un Hercule en bronze, de style hellénistique, datant de la fin du IIe siècle apr.J.-C. L´époque médiévale est riche de séries lapidaires d´origine religieuse, mais aussi, de plus en plus, au gré des fouilles contemporaines, de vestiges de la vie domestique et quotidienne. La période contemporaine évoque tour à tour les aspects de la ville et de son arrière-pays, agricole, forestier et viticole, et leur vocation maritime. Le passé colonial de la ville explique la qualité de la collection d´ethnographie extra-européenne consacrée à l´Océanie, l´Afrique et le monde eskimo. Un important fonds iconographique et photographique complète et documente cet ensemble foisonnant, varié et d´une richesse encore incomplètement exploitée. De nombreux services internes -ateliers - et externes -accueil des publics -parachèvent cet outil. Le bâtiment abrite également le musée Goupil.

VÉNUS DE LAUSSEL au Musée d´Aquitaine dite " VÉNUS À LA CORNE "
Gravettien
En calcaire peint (H.: 54 cm) Cote: Inv. 61.3.1
Ce bas-relief provient d´un site exceptionnel, le grand abri sous roche de Laussel à Marquay entre la Vérèze et la Dordogne, occupé du Moustérien au Solutréen, soit pendant plusieurs dizaines de millénaires (50 000 à 15 000 av. J.-C. env.). Ce bloc fait partie d´un groupe fameux dont il est l´oeuvre la plus élaborée. Il fait partie des plus anciennes représentations sculptées d´être humain. Utilisant les déformations convexes de la paroi qui exagère les proportions du ventre, le sculpteur a obtenu le modelé du corps par un raclage, puis des reprises en gravure, pour préciser le contour des seins, du bras gauche, du pubis, de la main posée sur le ventre et des détails de la corne portée par la main droite à hauteur du menton. Après sculpture, le bloc a été passé à l´ocre rouge dont il conserve encore de larges plages colorées. Largement étudiée par la communauté scientifique des préhistoriens, cette oeuvre, qui représente une femme encore jeune et aux signes de maternité évidents, a posé davantage de questions que donné de réponses sûres. L´interprétation de la corne qu´elle présente est, en particulier, des plus incertaines.

HERCULE au Musée d´Aquitaine
Fin du IIe siècle
En bronze (H.: 132 cm. I.: 109 cm. épaisseur: 15 cm) Cote: Inv. 60.11.1
Cet Hercule est l´une des très rares statues de bronze de taille monumentale conservées en Gaule. Sa taille originelle devait dépasser les deux mètres de hauteur. Coulée en plusieurs pièces à la cire perdue, cette oeuvre, exceptionnelle pour la Gaule, a été réalisée sur toutes ses faces avec une grande minutie anatomique. Héritier d´une tradition hellénistique, son visage doux et serein est encadré d´une abondante chevelure bouclée et d´une courte barbe frisée. Incendié, ce bronze a perdu sa jambe droite, une partie de ses doigts et les accessoires symboliques - vraisemblablement une massue et une coupe - qu´il devait tenir de ses mains. Autour de son bras gauche, pend, enroulé plusieurs fois sur lui-même, un lambeau de la peau du lion de Némée, terminé par une patte griffue. C´est d´ailleurs cet attribut qui permet d´identifier cette statue masculine, élevée à la divinité gréco-romaine Héracklès-Hercule. Les orbites, vides aujourd´hui, laissent supposer qu´elles étaient occupées par des yeux d´émail ou de verre, comme certains exemples de la péninsule italique le montrent clairement. Cette divinité illustre ce que fut le large panthéon de la religion gallo-romaine faite de cultes locaux, romains, ou même, dans une assez grande proportion, orientaux.

LA VISITATION DE GUÎTRES - Musée d Aquitaine
XIIe siècle
En Calcaire (H.: 48 cm. I.: 34 cm. épaisseur: 21 cm) Cote: Inv. 11 129
Cette oeuvre est la représentation de la rencontre de la Vierge Marie et de sainte Elisabeth, mère de saint Jean Baptiste; l´événement est commémoré par une fête catholique célébrée le 31 mai. Au cours de cette visite, Elisabeth accueille Marie comme " la mère de son Seigneur ", et la déclare " bénie entre les femmes " et " bienheureuse parce qu´elle a cru ". Marie répond par le cantique célèbre, Magnificat, qui exprime la béatitude et l´action de grâce du Dieu d´Israël, dont la miséricorde envers son peuple s´accomplit en vertu de ses promesses. Cette iconographie classique de Marie, selon la mode " syrienne ", est à la fois empreinte de rigueur et de naïveté populaire. La scansion de la pierre par les lignes des plis et des coiffures, l´allongement caractéristique des visages sont typiques de l´art nord-girondin, charentais et saintongeais, dans lesquels apparaissent subitement des figures orientales, complètement exotiques à leur environnement naturel. Cette sculpture - l´une des plus mystérieuses des collections médiévales -provient de l´église abbatiale de Guîtres.

SAINT JACQUES - Musée d Aquitaine
Première moitié du XVe siècle
En bois polychrome H.: 125 cm, l.: 45 cm. L: 30 cm)
Cette oeuvre provient de la chapelle Saint-Jacques de l´église Saint-Michel, siège d´une confrérie de Saint-Jacques depuis 1404. Cette chapelle, attestée en 1446, rappelle que Bordeaux se trouvait sur l´un des nombreux chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la voie de Tours, via Turonensis. Le saint est représenté en apôtre - c´est-à-dire en saint Jacques le Majeur, apôtre du Christ et considéré comme le fondateur du christianisme en Espagne. Il est aussi représenté en pèlerin: pieds nus, vêtu d´une longue tunique bleue, il porte un livre et est coiffé d´un grand chapeau noir orné de coquilles. Il tient, dans la main opposée au livre, un bourdon.

FRAGMENT DE CORNICHE EXTÉRIEURE DUNE MAISON À PANS DE BOIS
Vers le XVIe siècle (H.:46 cm. I.: 41.5 cm. L.: 12 cm)
Cote: Inv. 9 226 Musée d´Aquitaine
Cet élément décoratif ornait autrefois la façade d´une maison médiévale comme celles qui ont été conservées à Bordeaux jusqu´au XIXe siècle. Victor Hugo n´admirait-il pas " cette vieille ville médiévale "? Il reste, aujourd´hui, moins d´une demi-douzaine de ces maisons dont la plus visible est précisément située à l´angle de la rue Pilet et du cours Victor-Hugo. Construites avec des matériaux mixtes, bois et torchis, bois et briques ou bois et pierres, ces maisons à étages, souvent bâties en encorbellement soutenu par des consoles, des corniches ou des corbeaux sculptés, présentaient des façades très décorées dont il subsiste quelques exemplaires en Aquitaine, à Casteljaloux, à Agen, à La Réole ou à Saint-Emilion. La figure du bouffon, coiffé du bonnet de la folie, est, soit une forme carnavalesque, soit une forme inspirée du personnage grotesque entretenu auprès des souverains pour leur divertissement. Dans les deux cas, il s´agit d´une inversion des valeurs morales, cette forme de folie extériorisée et ridicule n´étant que le masque d´une sagesse populaire utilisée comme contre-pouvoir des puissants.

STATUE-MASQUE VANUATU - Musée d Aquitaine
XIXe siècle
Végétaux (H. 130 cm. 10 cm, épaisseur: 10 cm) Inv. 13 205
Cette statue-masque provient des îles Banks, dans l´archipel des Vanuatu, en Océanie. Acheté à M. Savès de Toulouse en 1884, cet objet n´a pas d´équivalent connu. Les îles Banks étaient autrefois riches de nombreuses sortes de coiffures, masques et mages appartenant aux nombreuses sociétés secrètes et initiatiques. D´après les signes qu´elle porte - brassards et ceintures de perles, lignes sur la tête -cette statue unique devait correspondre à un très haut grade d´une société initiatique. Cette " image-coiffure " était portée sur la tête, le corps étant masqué par l´ornementation végétale ornant le bas de la statue, faite d´éléments d´écorces peints et cousus sur une structure de fibres végétales souples.

TROPHÉE: L´AMÉRIQUE - Musée d Aquitaine
Entre 1154 et 1156
Sculpteur: Claude Francin
En marbre de Carrare (H.: 169 cm, l.:149 cm. L.:81.5 cm) Cote: Inv. 12 216
Ce relief, exécuté pour orner le piédestal de la statue équestre du roi Louis XV par Jean-Baptiste Lemoyne, représente l´allégorie de l´Amérique vue avec les attributs de l´époque: couronne de plumes, flèches, carquois et caïman. Ce trophée fait partie d´un groupe de quatre dont il ne subsiste que trois éléments: l´Europe, l´Asie et l´Amérique. D´après les devis de 1728 et le marché de 1731 de l´oeuvre de commande, ils encadraient un bloc de grès de près de 5 mètres de haut. Sur les grands côtés de ce bloc parallélépipédique venaient s´encastrer deux bas-reliefs en marbre de Carrare, sculptés de la même main, l´un représentant la ba taille de Fontenoy du 11 mai 1745,
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Voir musee-aquitaine-bordeaux.fr
Voir bordeaux.fr
Voir bordeaux-tourisme.com
 
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