Villa gallo-romaine à Andernos VESTIGES GALLO-ROMAINS IVe siècle En Calcaire et garluche Boulevard de la Plage Cet édifice, longtemps considéré par les érudits comme une basilique chrétienne dont l’étendue devait être d’une cinquantaine de mètres du nord au sud et de 150 mètres d’est en ouest, possède, en fait, les caractéristiques architecturales typiques des villas gallo-romaines d’Aquitaine. Son riche propriétaire était peut-être Derre, personnage dont Andernos tire probablement son nom. Protégées par un perré longeant le bassin, au sud de l’église Saint-Eloi, les substructions de cette vaste villa dont il ne reste qu’une faible partie sont mises au jour sous l’emprise de l’ancien cimetière paroissial, en 1903-1904, par Aurélien de Sarrau. Le mobilier archéologique exhumé lors des fouilles est présenté dans le petit musée situé à la maison municipale Louis-David. EGLISE SAINT-ELOI XIe, XIIe et XIXe siècles En Garluche et calcaire Boulevard de la Plage Le plan en croix latine de l’église romane primitive peut être restitué: une abside principale en hémicycle, précédée d’une travée droite, devait terminer à l’est une nef principale rectangulaire qui n’a jamais été voûtée. Au nord, un croisillon de transept est particulièrement bien conservé, ainsi qu’une petite absidiole en hémicycle, voûtée par un cul-de-four. L’église est ultérieurement agrandie au nord et au sud par deux bas-côtés. Un clocher est élevé en 1898 à l’inverse de son emplacement traditionnel. Dans l’abside principale, la fenêtre d’axe romane a été récemment dégagée, ainsi que tout le décor sculpté, faisant apparaître des colonnettes, des chapiteaux ornés de feuilles d’eau, une corniche sculptée d’entrelacs de palmettes et de fleurons d’une rare élégance. Ce décor, qui correspond vraisemblablement à une campagne de réaménagement d’une abside romane antérieure, peut-être attribué au premier quart du XIIe siècle. SAINTE QUITTERIE XVe siècle Fresque (150 x 500 cm) Eglise Saint-Éloi Ces peintures, restaurées plusieurs fois, sont conservées dans l’absidiole nord, dédiée à sainte Quitterie. Sur un fond semé d’étoiles et de fleurs d’oeillet et de lis réalisées au pochoir, trois personnages agenouillés ou debout tiennent un « animal ou des objets qui sont peut- être des chandelles. Le style de ces peintures est celui du Moyen Age. La scène est aujourd’hui difficile à identifier. L’hypothèse la plus courante est qu’il s’agit de sainte Quitterie devant l’église du Mas d’Aire où ses reliques sont conservées, les autres personnages étant des pèlerins venus obtenir les grâces de la sainte qui avait pour réputation de guérir certaines maladies comme la stérilité ou la folie. PIERRE TOMBALE DE DAVID ALLÈGRE 1846 En Calcaire (200 x 60 cm) Église Saint-Éloi La pierre tombale de ce breton décédé en 1826, qui a marqué l’histoire d’Andernos, se trouve plaquée sur un mur extérieur de l’église Saint-Éloi. Ancien capitaine de la Marine royale, juge de paix, conseiller municipal, il est frappé par les nombreuses disparitions de pêcheurs en mer, et il invente le premier chalutier à vapeur au monde, Le Turbot. Il crée également, entre autres, une scierie mécanique et transforme les anciens marais salants en réservoirs à poissons.
33510 Andernos-les-Bains Source, origine et suite: Aquitaine-Patrimoine communes de Gironde - Edit.Flohic
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