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71 Fiche(s) chronologiques de Bordeaux
Fiche(s) 61 à 71 sur 71 |
Première capitulation de Bordeaux. Les conditions de la reddition sont très favorables, mais entre les chevaliers français et la population s'installe une incompréhension grandissante. |
Les Bordelais ouvrent leurs portes à une flotte de secours venue d'Angleterre, dirigée par le comte John Talbot. |
Talbot est vaincu et tué à Castillon. C'est la dernière bataille de la "guerre de Cent Ans". Les Bordelais se rendent le 9 octobre au roi Charles VII. Les meneurs de la "trahison" sont exiles ou partent de leur propre gré en Angleterre. |
Toutefois, le maire, cinq jurats et le clerc de la ville sont nommés par le roi de France. |
Début de la construction des deux forteresses qui doivent ôter aux Bordelais toute velléité de révolte: le fort du Hâ et le Château-Trompette, bâtis à l'intérieur des murailles du XIVe siècle. |
Le roi Louis XI et le pape Pie II ordonnent l'ouverture d'une enquête officielle, en vue de la canonisation de Pey Berland. Celle-ci ne sera jamais obtenue. Le roi Louis XI donne à Chinon les lettres d'institution d'un parlement à Bordeaux. Le ressort de la nouvelle cour comprend les sénéchaussées d'Aquitaine, des Landes, de l'Agenais, du Bazadais, du Périgord et de la Saintonge. |
La Guyenne est érigée en apanage au bénéfice de Charles de France, frère de Louis XI, que l'on veut éloigner de Paris. Cette situation ne dure que trois ans. |
Traité de Picquigny signé entre Louis XI et Edouard IV. Beaucoup d'exilés bordelais retournent peu à peu en Guyenne. Le commerce du pastel prend une importance considérable. Le couple "vin-pastel" soutient le trafic maritime de Bordeaux. |
L'honorable homme Ramon Eyquem, marchand de Saint-Michel de Bordeaux, acquiert la maison noble de Montaigne." Son fils aîné sera "noble homme". |
Les marchands anglais sont autorisés à séjourner sans permis dans la ville et à circuler librement dans le pays. |
La langue française se répand dans les maisons de commerce, les résidences du haut clergé, les cercles des agents royaux, municipaux et seigneuriaux. Elle l'emporte sur le latin dans les édits royaux et les arrêts du Parlement. Le peuple la comprend mal et ne la pratique pas. |
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